« Venez danser », l’Espace Baning’Art se transforme en lieu de fête, de création et de représentation pendant trois jours. Avec quatre éditions à son actif, le Festival a pris un véritable tournant en 2018, devenant une référence en Afrique Centrale, reconnu pour la qualité des propositions artistiques chorégraphiques et musicales qui y sont programmées. En 2018, le Festival s’est déroulé sur trois jours et a proposé des rencontres professionnelles quotidiennes, des spectacles de danse, de musique et de marionnettes (24 propositions accueillies dont 3 créations) au sein de l’Espace Baning’Art et hors les murs, dans le quartier de Kombé. Le Festival bénéficie à présent du partenariat de l’Institut Français du Congo. L’objectif de la 5ème édition est de consolider le festival et d’asseoir les partenariats existants afin de proposer une programmation exigeante, sur 3 à 4 jours, en amont du Festival Mantsina sur scène.
« Festival toujours, de danse cette fois, à Brazzaville…
Alors qu’une quarantaine de danseuses et danseurs de Brazzaville et de Pointe Noire terminent en ce moment une résidence de deux semaines, dirigée par le chorégraphe Delavallet Bidiefono dans le lieu qu’il a ouvert à Kombé, à 17km du centre-ville de Brazzaville, Baning’art, s’y prépare la 4e édition de Bo Ya KoBina. Bo Ya KoBina qui signifie « Venez danser » c’est trois jours de festival, de vendredi à dimanche prochain avec une formule quotidienne ; un solo de danse, suivi d’une création collective et d’un concert. Dans la programmation : des danseurs/danseuses professionnels, dont plusieurs accompagnent le travail de DeLaVallet Bidiefono à l’international, dont la création « Monstres » en tournée en ce moment, et aussi des jeunes artistes en formation. L’occasion de découvrir, pendant Bo Ya kobina de nouvelles têtes, de nouvelles écritures de la scène chorégraphique congolaise. »
Par Magali Lagrange et Anne Bocandé / chronique RFI