Création aux Francophonies en Limousin | Durée 1h
Au cours du XXe siècle, «l’Occident» a vu éclore les manifestations concrètes des idées féministes.
Les femmes y ont progressivement acquis le droit à l’éducation, au travail, à la maîtrise de leurs biens, le droit de vote…
Delavallet découvre, lors de ses tournées en Europe et de ses collaborations avec des créateurs français, un « monde occidental » marqué par le « mouvement de libération des femmes » et par son influence sur la pensée, la politique et l’organisation de la vie en société.
En février 2010, DeLaVallet se rend à Tunis, il est alors interpellé par le phénomène du port du voile et décide d’orienter sa prochaine création vers une réflexion sur la situation des femmes dans les sociétés contemporaines et plus particulièrement sur leurs rapports avec les hommes.
En Afrique, dans la plupart des cas, les femmes se voient difficilement reconnaître la moindre indépendance économique ou juridique vis-à-vis des hommes. Pourtant, à y regarder de plus près, ce sont ces mêmes femmes qui sont un moteur essentiel de l’économie et du développement du continent.
Pour DeLaVallet, le Congo s’apparente à un ring de boxe sur lequel chacun mène son propre combat. En tant que créateur, il mène un combat singulier pour être libre de s’exprimer sur son époque, affirmer une identité et faire bouger les lignes. DeLaVallet va faire le parallèle entre le combat qu’il mène en tant que créateur et celui que peuvent mener les femmes de son pays.
Ce nouveau projet naît d’un désir d’interroger la vision et la philosophie des femmes africaines sur cette problématique du passage d’un certain enfermement à la liberté de s’exprimer.
Les idées féministes ont très peu cours à Brazzaville. Comment les femmes vivent-elles la contradiction, le décalage entre la stagnation de leurs droits civiques et l’importance croissante de leur rôle politique et social ? Restées silencieuses jusqu’à présent, elles commencent à prendre la parole. DeLaVallet interpelle la Femme d’aujourd’hui pour lui poser directement la question : d’où venons-nous ? Où allons-nous ? Comme une invitation à la discussion.
2012
- Le 28 septembre à Johannesburg (Afrique du Sud), dans le cadre de la 9ème édition du festival Danse l'Afrique Danse
- Le 23 novembre à la Scène Nationale de Châteauvallon (83)
- Le 27 novembre au Théâtre Léo Ferré d’Aulnoye-Aymeries (59)
2011
- Les 4, 6 et 7 octobre : Création aux Francophonies en Limousin (87)
- Le 11 octobre au Lieu Unique, Nantes (44)
- Le 18 octobre au Théâtre Paul Eluard, Choisy Le Roi (94)
- Du 20 au 22 octobre à la Maison des Arts de Créteil (94)
- Conception et chorégraphie DeLaVallet Bidiefono
- Avec Ella Ganga, Camille Tholliez, Dimitri Aubin Babakila, Malone Bayimissa et DeLaVallet Bidiefono
- Création lumières Stéphane ‘Babi’ Aubert, assisté de Cléo Konongo
- Création son Jean-Noël Françoise, en collaboration avec Morgan Banguissa
- Création scénographie DeLaVallet Bidiefono et Stéphane ‘Babi’ Aubert
- Construction décors Ismaël Troussier
- Régie lumière Stéphane ‘Babi’ Aubert ou Cléo Konongo
- Régie son Jean-Noël Françoise ou Perig Villerbu
- Administration, production, diffusion Antoine Blesson et Claire Nollez
- Administration au Congo Christian Mudzika
- Production Compagnie Baninga
- Production déléguée Le Grand Gardon Blanc
- Coproduction Théâtre Paul Eluard de Choisy-Le-Roi, Festival International des Francophonies en Limousin, la Mégisserie – EPCC Vienne-Glane, Institut Français du Congo
- Avec le soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM, du programme Afrique et Caraïbes en créations de l’INSTITUT FRANÇAIS, du Fond SACD musique de scène, de l’Ambassade de France en République du Congo et de la Halle de la Gombe – Institut Français de Kinshasa
- Avec le soutien d’Air France pour les représentations à Brazzaville et Kinshasa
- Africultures, 2012 : l'Afrique en dansant
- Culturbox, 2011 : "Où vers ?", La dernière création de la compagnie Baninga
- Le Monde, 2011 : La cause des femmes
- Zibeline, 2012 : Femmes au combat