Avec Sara Llorca / 4.48 Psychose | 2014

À 4h48, elle se taira.

D’ici-là, elle lutte, elle parle, elle se débat avec elle-même, la vie, l’amour, son médecin, le monde entier. Avec le besoin fou d’être enfin entendue, non comme une malade mais dans la vérité de sa souffrance si concrète, si vivante.

Sarah Kane a écrit un texte radical et nu, sans aucun repère : ni acte, ni scène, ni personnage nommé. La liberté d’interprétation est donc totale. Sara Llorca et Charles Vitez ont fait le choix d’oublier la fin tragique de l’autrice pour faire entendre l’humanité incroyable qui vibre dans cette parole venue du bout de la nuit. Avec ses colères, sa douceur, ses brisures, ses sautes (d’humour aussi), son étonnante vitalité, surtout. Et, sans jamais rien forcer, ils ont tissé théâtre, chorégraphie, musique live pour donner corps à ce chaos intérieur.

D’où surgit soudain la danse extraordinaire de DeLaVallet Bidiefono – ange noir ou démon bénéfique, qui sait? Magnifique pas de deux avec l’amour, avec la mort, en quête toujours d’une ultime réconciliation. Un hymne à la vie.

Avec 4.48 Psychose, Sarah Kane signe une œuvre noire et poétique d’une incroyable énergie vitale, un texte nu, dénué de toute structure classique (ni acte, ni scène, ni didascalie, ni personnage nommé). La liberté d’interprétation est totale.

Théâtre, chorégraphie et musique aux accents électriques jouent de complicité et dévoilent un monde intérieur aussi troublé que troublant. Entre transe et composition, la danse relaie la parole. 4.48 Psychose est une course de relais d’un seul souffle pour conjurer le sort!

La presse en parle
  • Le Monde, 2016 : "Un point de vue esthétique, chorégraphique et musical d’une incontestable beauté".

 

  • Médiapart, 2016 : "Un spectacle magnifié par le danseur et chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono (…) Quant au texte, il est immensément porté, incarné, par la jeune comédienne Sara Llorca".

 

Photographies © Adrien Berthet

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